La ministre française des Armées Florence Parly se rend en Inde ce jeudi pour une visite express censée promouvoir l’industrie militaire hexagonale, dans une période de vives tensions entre l’Inde et la Chine.
Le géant d’Asie du Sud, premier client de la France depuis dix ans avec plus de 13 milliards d’euros de commande, entretient des relations tendues avec ses voisins pakistanais et chinois et s’est rapproché ces dernières années de l’Australie et des Etats-Unis pour contrer l’expansionnisme chinois.
Des litiges frontaliers anciens opposent Inde et Chine sur le toit du monde, attisés mi-juin par un choc militaire rarissime à plus de 4.000 mètres d’altitude, au Ladakh (nord de l’Inde). L’affrontement a fait un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois et 20 morts côté indien. Mardi, les deux voisins se sont mutuellement rejeté la responsabilité de nouveaux tirs.
– « Signification politique » –
« On s’attend à ce que nos interlocuteurs y fassent allusion, de même qu’ils parleront aussi du Pakistan et de l’Afghanistan », indiquait-on au cabinet de la ministre.
Les Rafale ne sauraient peser de façon décisive face à la toute puissante armada chinoise, constate pour l’AFP Manoj Joshi, un expert de l’Observer Research Foundation de New Delhi.
« Mais il y a une signification politique. Ils vont remonter le moral des forces de défense du pays », estime-t-il, soulignant le soutien de l’opinion indienne à ce contrat, en dépit d’une polémique aujourd’hui quelque peu oubliée sur des soupçons de favoritisme de sociétés indiennes impliquées dans le contrat.
Côté français, l’enjeu est profondément industriel et commercial. Mme Parly rencontrera évidemment son homologue, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, mais aussi le puissant et controversé Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale.
C’est lui qui s’est chargé de la question du Cachemire sous le mandat du Premier ministre Narendra Modi, déployant dans la zone en février 2019 des dizaines de milliers de troupes supplémentaires. Et c’est encore lui qui est à la manoeuvre face à la Chine. L’homme idéal, assurément, pour parler contrats d’armement et autonomie stratégique indienne.
– Modernisation de l’arsenal indien –
Florence Parly, « extrêmement mobilisée sur le front des exportations » selon son entourage, se déplace avec tous les membres du groupement d’intérêt économique Rafale, dont Dassault, Safran, MBDA et Thalès.
Car l’Inde est engagée dans un vaste plan de modernisation de ses équipements militaires, dont une partie de fabrication soviétique date de la guerre froide, à hauteur de 130 milliards de dollars. Elle a non seulement besoin d’avions, mais aussi de sous-marins, de navires de combat, d’armes, de drones, de défense cyber etc… Elle a d’ailleurs acheté des hélicoptères aux Etats-Unis, des fusils à Israël et le système de défense antiaérienne russe S-400.
Pour les Rafale, les Français candidatent en Suisse et en Finlande, et discutent notamment avec les Croates et les Grecs. Paris a en effet cruellement besoin d’exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie de défense.
Mais la France entend bien s’inscrire dans le projet indien et y signer d’autres contrats associés au « Make in India » cher à Narendra Modi, même si aucune annonce ne devrait sortir de ce voyage. Dassault espère ainsi remporter de futurs appels d’offres pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine.
Des perspectives d’autant plus importantes que le calendrier du Rafale comporte un trou inquiétant entre 2024 et 2027, qu’il convient de combler au plus vite pour ne pas devoir arrêter les chaînes de montage. « La ministre se déplace aussi pour assurer le maintien de l’outil de production national en matière de défense », fait valoir le cabinet.
Cela vaut bien une petite démonstration de l’avion de chasse français. Elle est prévue en milieu de matinée sur la base aérienne d’Ambala, située dans l’extrême-nord du pays, aux confins du Pakistan, du Cachemire et de la Chine. Avec des pilotes indiens aux commandes.
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La ministre française des Armées Florence Parly se rend en Inde ce jeudi pour une visite express censée promouvoir l’industrie militaire hexagonale, dans une période de vives tensions entre l’Inde et la Chine.
Le géant d’Asie du Sud, premier client de la France depuis dix ans avec plus de 13 milliards d’euros de commande, entretient des relations tendues avec ses voisins pakistanais et chinois et s’est rapproché ces dernières années de l’Australie et des Etats-Unis pour contrer l’expansionnisme chinois.
Des litiges frontaliers anciens opposent Inde et Chine sur le toit du monde, attisés mi-juin par un choc militaire rarissime à plus de 4.000 mètres d’altitude, au Ladakh (nord de l’Inde). L’affrontement a fait un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois et 20 morts côté indien. Mardi, les deux voisins se sont mutuellement rejeté la responsabilité de nouveaux tirs.
– « Signification politique » –
« On s’attend à ce que nos interlocuteurs y fassent allusion, de même qu’ils parleront aussi du Pakistan et de l’Afghanistan », indiquait-on au cabinet de la ministre.
Les Rafale ne sauraient peser de façon décisive face à la toute puissante armada chinoise, constate pour l’AFP Manoj Joshi, un expert de l’Observer Research Foundation de New Delhi.
« Mais il y a une signification politique. Ils vont remonter le moral des forces de défense du pays », estime-t-il, soulignant le soutien de l’opinion indienne à ce contrat, en dépit d’une polémique aujourd’hui quelque peu oubliée sur des soupçons de favoritisme de sociétés indiennes impliquées dans le contrat.
Côté français, l’enjeu est profondément industriel et commercial. Mme Parly rencontrera évidemment son homologue, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, mais aussi le puissant et controversé Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale.
C’est lui qui s’est chargé de la question du Cachemire sous le mandat du Premier ministre Narendra Modi, déployant dans la zone en février 2019 des dizaines de milliers de troupes supplémentaires. Et c’est encore lui qui est à la manoeuvre face à la Chine. L’homme idéal, assurément, pour parler contrats d’armement et autonomie stratégique indienne.
– Modernisation de l’arsenal indien –
Florence Parly, « extrêmement mobilisée sur le front des exportations » selon son entourage, se déplace avec tous les membres du groupement d’intérêt économique Rafale, dont Dassault, Safran, MBDA et Thalès.
Car l’Inde est engagée dans un vaste plan de modernisation de ses équipements militaires, dont une partie de fabrication soviétique date de la guerre froide, à hauteur de 130 milliards de dollars. Elle a non seulement besoin d’avions, mais aussi de sous-marins, de navires de combat, d’armes, de drones, de défense cyber etc… Elle a d’ailleurs acheté des hélicoptères aux Etats-Unis, des fusils à Israël et le système de défense antiaérienne russe S-400.
Pour les Rafale, les Français candidatent en Suisse et en Finlande, et discutent notamment avec les Croates et les Grecs. Paris a en effet cruellement besoin d’exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie de défense.
Mais la France entend bien s’inscrire dans le projet indien et y signer d’autres contrats associés au « Make in India » cher à Narendra Modi, même si aucune annonce ne devrait sortir de ce voyage. Dassault espère ainsi remporter de futurs appels d’offres pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine.
Des perspectives d’autant plus importantes que le calendrier du Rafale comporte un trou inquiétant entre 2024 et 2027, qu’il convient de combler au plus vite pour ne pas devoir arrêter les chaînes de montage. « La ministre se déplace aussi pour assurer le maintien de l’outil de production national en matière de défense », fait valoir le cabinet.
Cela vaut bien une petite démonstration de l’avion de chasse français. Elle est prévue en milieu de matinée sur la base aérienne d’Ambala, située dans l’extrême-nord du pays, aux confins du Pakistan, du Cachemire et de la Chine. Avec des pilotes indiens aux commandes.
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La ministre française des Armées Florence Parly se rend en Inde ce jeudi pour une visite express censée promouvoir l’industrie militaire hexagonale, dans une période de vives tensions entre l’Inde et la Chine.
Le géant d’Asie du Sud, premier client de la France depuis dix ans avec plus de 13 milliards d’euros de commande, entretient des relations tendues avec ses voisins pakistanais et chinois et s’est rapproché ces dernières années de l’Australie et des Etats-Unis pour contrer l’expansionnisme chinois.
Des litiges frontaliers anciens opposent Inde et Chine sur le toit du monde, attisés mi-juin par un choc militaire rarissime à plus de 4.000 mètres d’altitude, au Ladakh (nord de l’Inde). L’affrontement a fait un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois et 20 morts côté indien. Mardi, les deux voisins se sont mutuellement rejeté la responsabilité de nouveaux tirs.
– « Signification politique » –
« On s’attend à ce que nos interlocuteurs y fassent allusion, de même qu’ils parleront aussi du Pakistan et de l’Afghanistan », indiquait-on au cabinet de la ministre.
Les Rafale ne sauraient peser de façon décisive face à la toute puissante armada chinoise, constate pour l’AFP Manoj Joshi, un expert de l’Observer Research Foundation de New Delhi.
« Mais il y a une signification politique. Ils vont remonter le moral des forces de défense du pays », estime-t-il, soulignant le soutien de l’opinion indienne à ce contrat, en dépit d’une polémique aujourd’hui quelque peu oubliée sur des soupçons de favoritisme de sociétés indiennes impliquées dans le contrat.
Côté français, l’enjeu est profondément industriel et commercial. Mme Parly rencontrera évidemment son homologue, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, mais aussi le puissant et controversé Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale.
C’est lui qui s’est chargé de la question du Cachemire sous le mandat du Premier ministre Narendra Modi, déployant dans la zone en février 2019 des dizaines de milliers de troupes supplémentaires. Et c’est encore lui qui est à la manoeuvre face à la Chine. L’homme idéal, assurément, pour parler contrats d’armement et autonomie stratégique indienne.
– Modernisation de l’arsenal indien –
Florence Parly, « extrêmement mobilisée sur le front des exportations » selon son entourage, se déplace avec tous les membres du groupement d’intérêt économique Rafale, dont Dassault, Safran, MBDA et Thalès.
Car l’Inde est engagée dans un vaste plan de modernisation de ses équipements militaires, dont une partie de fabrication soviétique date de la guerre froide, à hauteur de 130 milliards de dollars. Elle a non seulement besoin d’avions, mais aussi de sous-marins, de navires de combat, d’armes, de drones, de défense cyber etc… Elle a d’ailleurs acheté des hélicoptères aux Etats-Unis, des fusils à Israël et le système de défense antiaérienne russe S-400.
Pour les Rafale, les Français candidatent en Suisse et en Finlande, et discutent notamment avec les Croates et les Grecs. Paris a en effet cruellement besoin d’exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie de défense.
Mais la France entend bien s’inscrire dans le projet indien et y signer d’autres contrats associés au « Make in India » cher à Narendra Modi, même si aucune annonce ne devrait sortir de ce voyage. Dassault espère ainsi remporter de futurs appels d’offres pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine.
Des perspectives d’autant plus importantes que le calendrier du Rafale comporte un trou inquiétant entre 2024 et 2027, qu’il convient de combler au plus vite pour ne pas devoir arrêter les chaînes de montage. « La ministre se déplace aussi pour assurer le maintien de l’outil de production national en matière de défense », fait valoir le cabinet.
Cela vaut bien une petite démonstration de l’avion de chasse français. Elle est prévue en milieu de matinée sur la base aérienne d’Ambala, située dans l’extrême-nord du pays, aux confins du Pakistan, du Cachemire et de la Chine. Avec des pilotes indiens aux commandes.
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La ministre française des Armées Florence Parly se rend en Inde ce jeudi pour une visite express censée promouvoir l’industrie militaire hexagonale, dans une période de vives tensions entre l’Inde et la Chine.
Le géant d’Asie du Sud, premier client de la France depuis dix ans avec plus de 13 milliards d’euros de commande, entretient des relations tendues avec ses voisins pakistanais et chinois et s’est rapproché ces dernières années de l’Australie et des Etats-Unis pour contrer l’expansionnisme chinois.
Des litiges frontaliers anciens opposent Inde et Chine sur le toit du monde, attisés mi-juin par un choc militaire rarissime à plus de 4.000 mètres d’altitude, au Ladakh (nord de l’Inde). L’affrontement a fait un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois et 20 morts côté indien. Mardi, les deux voisins se sont mutuellement rejeté la responsabilité de nouveaux tirs.
– « Signification politique » –
« On s’attend à ce que nos interlocuteurs y fassent allusion, de même qu’ils parleront aussi du Pakistan et de l’Afghanistan », indiquait-on au cabinet de la ministre.
Les Rafale ne sauraient peser de façon décisive face à la toute puissante armada chinoise, constate pour l’AFP Manoj Joshi, un expert de l’Observer Research Foundation de New Delhi.
« Mais il y a une signification politique. Ils vont remonter le moral des forces de défense du pays », estime-t-il, soulignant le soutien de l’opinion indienne à ce contrat, en dépit d’une polémique aujourd’hui quelque peu oubliée sur des soupçons de favoritisme de sociétés indiennes impliquées dans le contrat.
Côté français, l’enjeu est profondément industriel et commercial. Mme Parly rencontrera évidemment son homologue, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, mais aussi le puissant et controversé Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale.
C’est lui qui s’est chargé de la question du Cachemire sous le mandat du Premier ministre Narendra Modi, déployant dans la zone en février 2019 des dizaines de milliers de troupes supplémentaires. Et c’est encore lui qui est à la manoeuvre face à la Chine. L’homme idéal, assurément, pour parler contrats d’armement et autonomie stratégique indienne.
– Modernisation de l’arsenal indien –
Florence Parly, « extrêmement mobilisée sur le front des exportations » selon son entourage, se déplace avec tous les membres du groupement d’intérêt économique Rafale, dont Dassault, Safran, MBDA et Thalès.
Car l’Inde est engagée dans un vaste plan de modernisation de ses équipements militaires, dont une partie de fabrication soviétique date de la guerre froide, à hauteur de 130 milliards de dollars. Elle a non seulement besoin d’avions, mais aussi de sous-marins, de navires de combat, d’armes, de drones, de défense cyber etc… Elle a d’ailleurs acheté des hélicoptères aux Etats-Unis, des fusils à Israël et le système de défense antiaérienne russe S-400.
Pour les Rafale, les Français candidatent en Suisse et en Finlande, et discutent notamment avec les Croates et les Grecs. Paris a en effet cruellement besoin d’exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie de défense.
Mais la France entend bien s’inscrire dans le projet indien et y signer d’autres contrats associés au « Make in India » cher à Narendra Modi, même si aucune annonce ne devrait sortir de ce voyage. Dassault espère ainsi remporter de futurs appels d’offres pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine.
Des perspectives d’autant plus importantes que le calendrier du Rafale comporte un trou inquiétant entre 2024 et 2027, qu’il convient de combler au plus vite pour ne pas devoir arrêter les chaînes de montage. « La ministre se déplace aussi pour assurer le maintien de l’outil de production national en matière de défense », fait valoir le cabinet.
Cela vaut bien une petite démonstration de l’avion de chasse français. Elle est prévue en milieu de matinée sur la base aérienne d’Ambala, située dans l’extrême-nord du pays, aux confins du Pakistan, du Cachemire et de la Chine. Avec des pilotes indiens aux commandes.
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La ministre française des Armées Florence Parly se rend en Inde ce jeudi pour une visite express censée promouvoir l’industrie militaire hexagonale, dans une période de vives tensions entre l’Inde et la Chine.
Le géant d’Asie du Sud, premier client de la France depuis dix ans avec plus de 13 milliards d’euros de commande, entretient des relations tendues avec ses voisins pakistanais et chinois et s’est rapproché ces dernières années de l’Australie et des Etats-Unis pour contrer l’expansionnisme chinois.
Des litiges frontaliers anciens opposent Inde et Chine sur le toit du monde, attisés mi-juin par un choc militaire rarissime à plus de 4.000 mètres d’altitude, au Ladakh (nord de l’Inde). L’affrontement a fait un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois et 20 morts côté indien. Mardi, les deux voisins se sont mutuellement rejeté la responsabilité de nouveaux tirs.
– « Signification politique » –
« On s’attend à ce que nos interlocuteurs y fassent allusion, de même qu’ils parleront aussi du Pakistan et de l’Afghanistan », indiquait-on au cabinet de la ministre.
Les Rafale ne sauraient peser de façon décisive face à la toute puissante armada chinoise, constate pour l’AFP Manoj Joshi, un expert de l’Observer Research Foundation de New Delhi.
« Mais il y a une signification politique. Ils vont remonter le moral des forces de défense du pays », estime-t-il, soulignant le soutien de l’opinion indienne à ce contrat, en dépit d’une polémique aujourd’hui quelque peu oubliée sur des soupçons de favoritisme de sociétés indiennes impliquées dans le contrat.
Côté français, l’enjeu est profondément industriel et commercial. Mme Parly rencontrera évidemment son homologue, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, mais aussi le puissant et controversé Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale.
C’est lui qui s’est chargé de la question du Cachemire sous le mandat du Premier ministre Narendra Modi, déployant dans la zone en février 2019 des dizaines de milliers de troupes supplémentaires. Et c’est encore lui qui est à la manoeuvre face à la Chine. L’homme idéal, assurément, pour parler contrats d’armement et autonomie stratégique indienne.
– Modernisation de l’arsenal indien –
Florence Parly, « extrêmement mobilisée sur le front des exportations » selon son entourage, se déplace avec tous les membres du groupement d’intérêt économique Rafale, dont Dassault, Safran, MBDA et Thalès.
Car l’Inde est engagée dans un vaste plan de modernisation de ses équipements militaires, dont une partie de fabrication soviétique date de la guerre froide, à hauteur de 130 milliards de dollars. Elle a non seulement besoin d’avions, mais aussi de sous-marins, de navires de combat, d’armes, de drones, de défense cyber etc… Elle a d’ailleurs acheté des hélicoptères aux Etats-Unis, des fusils à Israël et le système de défense antiaérienne russe S-400.
Pour les Rafale, les Français candidatent en Suisse et en Finlande, et discutent notamment avec les Croates et les Grecs. Paris a en effet cruellement besoin d’exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie de défense.
Mais la France entend bien s’inscrire dans le projet indien et y signer d’autres contrats associés au « Make in India » cher à Narendra Modi, même si aucune annonce ne devrait sortir de ce voyage. Dassault espère ainsi remporter de futurs appels d’offres pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine.
Des perspectives d’autant plus importantes que le calendrier du Rafale comporte un trou inquiétant entre 2024 et 2027, qu’il convient de combler au plus vite pour ne pas devoir arrêter les chaînes de montage. « La ministre se déplace aussi pour assurer le maintien de l’outil de production national en matière de défense », fait valoir le cabinet.
Cela vaut bien une petite démonstration de l’avion de chasse français. Elle est prévue en milieu de matinée sur la base aérienne d’Ambala, située dans l’extrême-nord du pays, aux confins du Pakistan, du Cachemire et de la Chine. Avec des pilotes indiens aux commandes.
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La ministre française des Armées Florence Parly se rend en Inde ce jeudi pour une visite express censée promouvoir l’industrie militaire hexagonale, dans une période de vives tensions entre l’Inde et la Chine.
Le géant d’Asie du Sud, premier client de la France depuis dix ans avec plus de 13 milliards d’euros de commande, entretient des relations tendues avec ses voisins pakistanais et chinois et s’est rapproché ces dernières années de l’Australie et des Etats-Unis pour contrer l’expansionnisme chinois.
Des litiges frontaliers anciens opposent Inde et Chine sur le toit du monde, attisés mi-juin par un choc militaire rarissime à plus de 4.000 mètres d’altitude, au Ladakh (nord de l’Inde). L’affrontement a fait un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois et 20 morts côté indien. Mardi, les deux voisins se sont mutuellement rejeté la responsabilité de nouveaux tirs.
– « Signification politique » –
« On s’attend à ce que nos interlocuteurs y fassent allusion, de même qu’ils parleront aussi du Pakistan et de l’Afghanistan », indiquait-on au cabinet de la ministre.
Les Rafale ne sauraient peser de façon décisive face à la toute puissante armada chinoise, constate pour l’AFP Manoj Joshi, un expert de l’Observer Research Foundation de New Delhi.
« Mais il y a une signification politique. Ils vont remonter le moral des forces de défense du pays », estime-t-il, soulignant le soutien de l’opinion indienne à ce contrat, en dépit d’une polémique aujourd’hui quelque peu oubliée sur des soupçons de favoritisme de sociétés indiennes impliquées dans le contrat.
Côté français, l’enjeu est profondément industriel et commercial. Mme Parly rencontrera évidemment son homologue, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, mais aussi le puissant et controversé Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale.
C’est lui qui s’est chargé de la question du Cachemire sous le mandat du Premier ministre Narendra Modi, déployant dans la zone en février 2019 des dizaines de milliers de troupes supplémentaires. Et c’est encore lui qui est à la manoeuvre face à la Chine. L’homme idéal, assurément, pour parler contrats d’armement et autonomie stratégique indienne.
– Modernisation de l’arsenal indien –
Florence Parly, « extrêmement mobilisée sur le front des exportations » selon son entourage, se déplace avec tous les membres du groupement d’intérêt économique Rafale, dont Dassault, Safran, MBDA et Thalès.
Car l’Inde est engagée dans un vaste plan de modernisation de ses équipements militaires, dont une partie de fabrication soviétique date de la guerre froide, à hauteur de 130 milliards de dollars. Elle a non seulement besoin d’avions, mais aussi de sous-marins, de navires de combat, d’armes, de drones, de défense cyber etc… Elle a d’ailleurs acheté des hélicoptères aux Etats-Unis, des fusils à Israël et le système de défense antiaérienne russe S-400.
Pour les Rafale, les Français candidatent en Suisse et en Finlande, et discutent notamment avec les Croates et les Grecs. Paris a en effet cruellement besoin d’exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie de défense.
Mais la France entend bien s’inscrire dans le projet indien et y signer d’autres contrats associés au « Make in India » cher à Narendra Modi, même si aucune annonce ne devrait sortir de ce voyage. Dassault espère ainsi remporter de futurs appels d’offres pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine.
Des perspectives d’autant plus importantes que le calendrier du Rafale comporte un trou inquiétant entre 2024 et 2027, qu’il convient de combler au plus vite pour ne pas devoir arrêter les chaînes de montage. « La ministre se déplace aussi pour assurer le maintien de l’outil de production national en matière de défense », fait valoir le cabinet.
Cela vaut bien une petite démonstration de l’avion de chasse français. Elle est prévue en milieu de matinée sur la base aérienne d’Ambala, située dans l’extrême-nord du pays, aux confins du Pakistan, du Cachemire et de la Chine. Avec des pilotes indiens aux commandes.
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La ministre française des Armées Florence Parly se rend en Inde ce jeudi pour une visite express censée promouvoir l’industrie militaire hexagonale, dans une période de vives tensions entre l’Inde et la Chine.
Le géant d’Asie du Sud, premier client de la France depuis dix ans avec plus de 13 milliards d’euros de commande, entretient des relations tendues avec ses voisins pakistanais et chinois et s’est rapproché ces dernières années de l’Australie et des Etats-Unis pour contrer l’expansionnisme chinois.
Des litiges frontaliers anciens opposent Inde et Chine sur le toit du monde, attisés mi-juin par un choc militaire rarissime à plus de 4.000 mètres d’altitude, au Ladakh (nord de l’Inde). L’affrontement a fait un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois et 20 morts côté indien. Mardi, les deux voisins se sont mutuellement rejeté la responsabilité de nouveaux tirs.
– « Signification politique » –
« On s’attend à ce que nos interlocuteurs y fassent allusion, de même qu’ils parleront aussi du Pakistan et de l’Afghanistan », indiquait-on au cabinet de la ministre.
Les Rafale ne sauraient peser de façon décisive face à la toute puissante armada chinoise, constate pour l’AFP Manoj Joshi, un expert de l’Observer Research Foundation de New Delhi.
« Mais il y a une signification politique. Ils vont remonter le moral des forces de défense du pays », estime-t-il, soulignant le soutien de l’opinion indienne à ce contrat, en dépit d’une polémique aujourd’hui quelque peu oubliée sur des soupçons de favoritisme de sociétés indiennes impliquées dans le contrat.
Côté français, l’enjeu est profondément industriel et commercial. Mme Parly rencontrera évidemment son homologue, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, mais aussi le puissant et controversé Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale.
C’est lui qui s’est chargé de la question du Cachemire sous le mandat du Premier ministre Narendra Modi, déployant dans la zone en février 2019 des dizaines de milliers de troupes supplémentaires. Et c’est encore lui qui est à la manoeuvre face à la Chine. L’homme idéal, assurément, pour parler contrats d’armement et autonomie stratégique indienne.
– Modernisation de l’arsenal indien –
Florence Parly, « extrêmement mobilisée sur le front des exportations » selon son entourage, se déplace avec tous les membres du groupement d’intérêt économique Rafale, dont Dassault, Safran, MBDA et Thalès.
Car l’Inde est engagée dans un vaste plan de modernisation de ses équipements militaires, dont une partie de fabrication soviétique date de la guerre froide, à hauteur de 130 milliards de dollars. Elle a non seulement besoin d’avions, mais aussi de sous-marins, de navires de combat, d’armes, de drones, de défense cyber etc… Elle a d’ailleurs acheté des hélicoptères aux Etats-Unis, des fusils à Israël et le système de défense antiaérienne russe S-400.
Pour les Rafale, les Français candidatent en Suisse et en Finlande, et discutent notamment avec les Croates et les Grecs. Paris a en effet cruellement besoin d’exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie de défense.
Mais la France entend bien s’inscrire dans le projet indien et y signer d’autres contrats associés au « Make in India » cher à Narendra Modi, même si aucune annonce ne devrait sortir de ce voyage. Dassault espère ainsi remporter de futurs appels d’offres pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine.
Des perspectives d’autant plus importantes que le calendrier du Rafale comporte un trou inquiétant entre 2024 et 2027, qu’il convient de combler au plus vite pour ne pas devoir arrêter les chaînes de montage. « La ministre se déplace aussi pour assurer le maintien de l’outil de production national en matière de défense », fait valoir le cabinet.
Cela vaut bien une petite démonstration de l’avion de chasse français. Elle est prévue en milieu de matinée sur la base aérienne d’Ambala, située dans l’extrême-nord du pays, aux confins du Pakistan, du Cachemire et de la Chine. Avec des pilotes indiens aux commandes.
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La ministre française des Armées Florence Parly se rend en Inde ce jeudi pour une visite express censée promouvoir l’industrie militaire hexagonale, dans une période de vives tensions entre l’Inde et la Chine.
Le géant d’Asie du Sud, premier client de la France depuis dix ans avec plus de 13 milliards d’euros de commande, entretient des relations tendues avec ses voisins pakistanais et chinois et s’est rapproché ces dernières années de l’Australie et des Etats-Unis pour contrer l’expansionnisme chinois.
Des litiges frontaliers anciens opposent Inde et Chine sur le toit du monde, attisés mi-juin par un choc militaire rarissime à plus de 4.000 mètres d’altitude, au Ladakh (nord de l’Inde). L’affrontement a fait un nombre inconnu de victimes dans les rangs chinois et 20 morts côté indien. Mardi, les deux voisins se sont mutuellement rejeté la responsabilité de nouveaux tirs.
– « Signification politique » –
« On s’attend à ce que nos interlocuteurs y fassent allusion, de même qu’ils parleront aussi du Pakistan et de l’Afghanistan », indiquait-on au cabinet de la ministre.
Les Rafale ne sauraient peser de façon décisive face à la toute puissante armada chinoise, constate pour l’AFP Manoj Joshi, un expert de l’Observer Research Foundation de New Delhi.
« Mais il y a une signification politique. Ils vont remonter le moral des forces de défense du pays », estime-t-il, soulignant le soutien de l’opinion indienne à ce contrat, en dépit d’une polémique aujourd’hui quelque peu oubliée sur des soupçons de favoritisme de sociétés indiennes impliquées dans le contrat.
Côté français, l’enjeu est profondément industriel et commercial. Mme Parly rencontrera évidemment son homologue, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, mais aussi le puissant et controversé Ajit Doval, conseiller à la sécurité nationale.
C’est lui qui s’est chargé de la question du Cachemire sous le mandat du Premier ministre Narendra Modi, déployant dans la zone en février 2019 des dizaines de milliers de troupes supplémentaires. Et c’est encore lui qui est à la manoeuvre face à la Chine. L’homme idéal, assurément, pour parler contrats d’armement et autonomie stratégique indienne.
– Modernisation de l’arsenal indien –
Florence Parly, « extrêmement mobilisée sur le front des exportations » selon son entourage, se déplace avec tous les membres du groupement d’intérêt économique Rafale, dont Dassault, Safran, MBDA et Thalès.
Car l’Inde est engagée dans un vaste plan de modernisation de ses équipements militaires, dont une partie de fabrication soviétique date de la guerre froide, à hauteur de 130 milliards de dollars. Elle a non seulement besoin d’avions, mais aussi de sous-marins, de navires de combat, d’armes, de drones, de défense cyber etc… Elle a d’ailleurs acheté des hélicoptères aux Etats-Unis, des fusils à Israël et le système de défense antiaérienne russe S-400.
Pour les Rafale, les Français candidatent en Suisse et en Finlande, et discutent notamment avec les Croates et les Grecs. Paris a en effet cruellement besoin d’exportations dynamiques pour conserver la viabilité de son industrie de défense.
Mais la France entend bien s’inscrire dans le projet indien et y signer d’autres contrats associés au « Make in India » cher à Narendra Modi, même si aucune annonce ne devrait sortir de ce voyage. Dassault espère ainsi remporter de futurs appels d’offres pour 110 Rafale pour l’Indian Air Force et 57 pour la Marine.
Des perspectives d’autant plus importantes que le calendrier du Rafale comporte un trou inquiétant entre 2024 et 2027, qu’il convient de combler au plus vite pour ne pas devoir arrêter les chaînes de montage. « La ministre se déplace aussi pour assurer le maintien de l’outil de production national en matière de défense », fait valoir le cabinet.
Cela vaut bien une petite démonstration de l’avion de chasse français. Elle est prévue en milieu de matinée sur la base aérienne d’Ambala, située dans l’extrême-nord du pays, aux confins du Pakistan, du Cachemire et de la Chine. Avec des pilotes indiens aux commandes.
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