L’Australien Nick Kyrgios, au coeur d’une tourmente pour avoir insulté le Suisse Stan Wawrinka, a estimé mardi qu’il avait tiré les leçons de cette affaire qui lui vaut la réputation de mauvais garçon du tennis mondial.
« J’aime penser que je vais tirer des leçons de ce qui s’est passé. En fait, je pense que je l’ai déjà fait », a déclaré le prodige australien après sa défaite contre le Britannique Andy Murray au 1er tour (7-5, 6-3, 4-6, 6-1).
« Je pense que je vais dans la bonne direction, je ne pense pas que personne dans cette salle était parfait lorsqu’il avait 20 ans », a-t-il lancé aux journalistes lors de sa conférence de presse d’après-match.
Lors du 2e tour du Masters 1000 de Montréal, Kyrgios avait fait en plein match des remarques désobligeantes sur la nouvelle compagne de Wawrinka.
Les deux joueurs s’étaient expliqué à l’issue de la rencontre et Kyrgios avait présenté ses excuses au N.5 mondial.
L’ATP lui a infligé par la suite plus de 30.000 dollars d’amendes et une suspension de 28 jours avec sursis.
Kyrgios, qui avait atteint les quarts de finale de l’Open d’Australie en janvier, a précisé qu’il avait appris qu’il « fallait parfois savoir fermer sa gueule ».
Il a en revanche estimé que sa réputation de « bad boy » était « ridicule »: « On montre nos émotions, on n’est simplement pas comme la plupart des joueurs », a-t-il indiqué en incluant son compatriote Bernard Tomic.
Le 37e mondial a précisé qu’il avait beaucoup discuté avec son illustre compatriote Leyton Hewitt qui prendra sa retraite après l’Open d’Australie en 2016.
« Je le considère comme un mentor (…) Il a pris du temps pour être avec moi, il m’a permis de retrouver une peu de stabilité mentale après les dernières semaines, son apport a été énorme », a-t-il insisté.
Ce qui ne l’a pas empêché de faire encore des siennes lors de son match contre Murray: il a ainsi fait mine de dormir lors d’un changement de côté.
« J’essayais de faire une sieste, c’est bien de faire la sieste », a-t-il lancé, goguenard.
©AFP
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